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À l’origine de l’acouphène : une perte auditive
On différencie aujourd’hui deux types d’acouphènes : l’acouphène objectif et l’acouphène subjectif. Le premier correspond à des bruits réels qui se produisent au sein de notre corps et que notre oreille entend (la pulsation du sang dans une veine par exemple). Le second, lui, est un sifflement ou un bourdonnement qui n’a rien de réel. C’est un pur produit de notre oreille et de notre cerveau.
Pendant longtemps, on a pensé que l’origine de l’acouphène subjectif se trouvait dans nos oreilles. Et ce n’est pas tout à fait faux. En effet, l’acouphène découle en partie ou directement d’une diminution de l’audition, qu’elle soit liée à l’âge (on considère qu’à partir de la cinquantaine, l’être humain accuse d’une perte auditive tout à fait naturelle) ou à un traumatisme auditif (avoir été exposé à des bruits particulièrement violents par exemple). L’acouphène peut avoir d’autres origines comme l’interaction médicamenteuse ou certaines maladies de l’oreille, mais ces origines restent minoritaires.
Pourtant, notre oreille n’est pas le seul responsable dans l’apparition des acouphènes. Pour comprendre cela, nous devons, avant tout, en savoir davantage sur le fonctionnement de notre ouïe, et sur les différents éléments qui y prennent part.
L’ouïe, comment ça marche ?
Les sons réels que l’on perçoit sont le fruit de vibrations plus ou moins puissantes qui se propagent dans notre environnement : l’air. Lorsque ces vibrations parviennent à nos oreilles, elles sont traitées par nos fameux tympans. Ces derniers transmettent des vibrations à notre oreille interne, dont les nombreux composants (cochlée, enclume, marteau, étrier, etc.) les transforment en signaux électriques qui parcourent le nerf auditif et se dirigent vers notre cerveau qui traite alors le « son » entendu.
Pour faire simple, retenons juste une chose : le son arrive dans l’oreille qui envoie par la suite un signal électrique au cerveau qui se chargera de traiter l’information.
Lorsque notre cerveau prend le relais
L’acouphène a plus de chance d’apparaître lorsqu’il y a une baisse auditive, soit. Mais la véritable origine du problème se trouve dans notre cerveau, lorsque celui-ci essaye d’analyser le pourquoi du comment de cette baisse d’audition. Mettez-vous à sa place : certains sons auxquels il était confronté quotidiennement ont disparu. C’est alors une véritable crise qui s’installe au sein de notre cerveau, qu’on le veuille ou non.
Privé de ce fameux signal électrique qui parcourt notre nerf auditif, le cerveau se retrouve sans information. Problème : il est avant tout conçu pour traiter les messages que nos différents nerfs lui apportent. Privé de ces messages et de ces informations qu’il perçoit normalement, notre cerveau va alors avoir tendance à « imaginer les sons », pour pallier la perte auditive. Le cerveau va alors chercher à remplacer ces sons perdus. Ces sons se présentent alors comme des bourdonnements, des sifflements, des craquements, etc. C’est ainsi que naissent les acouphènes.
Comment notre cerveau crée-t-il ces bruits fantômes ?
De nombreuses hypothèses existent à l’heure de comprendre ce qu’il se passe dans notre cerveau suite à une perte d’audition et à l’apparition d’acouphènes. Pour autant, tous les mécanismes n’ont pas encore été compris et de nombreuses zones d’ombres existent.
Une des principales hypothèses, et sans aucun doute la plus acceptée et la plus étudiée par la communauté scientifique, avance que notre cerveau, en réponse à la perte d’audition, va avoir tendance à augmenter le volume des sons perçus par notre organisme. C’est ce que l’on appelle la correction auditive automatique. Cette correction auditive occasionnerait alors l’apparition de ces bruits qui n’existaient pas auparavant. L’acouphène serait alors, en quelque sorte « le bruit de fond » du fonctionnement de notre cerveau.
Une autre hypothèse avance que, face à une perte auditive, certaines zones de notre cerveau dédiées uniquement au traitement de certains sons (aiguë, grave, etc.) se retrouveraient, en quelque sorte, sans « travail ». Ces zones de notre cerveau seraient alors confrontées à une certaine forme d’« anarchie », et commenceraient à traiter des signaux sonores auxquelles elles n’avaient jamais été confrontées jusque-là. Le traitement de l’information serait alors incomplet (ou mal fait) ce qui occasionnerait l’apparition des acouphènes.
Plus encore, des phases de stress et d’anxiété peuvent s’ajouter à l’apparition de ces acouphènes. Autant de signaux contradictoires (il pensait bien faire en « créant ces nouveaux sons ») que notre cerveau aura encore plus de mal à analyser, ce qui ne fera que le perturber davantage.
L’acouphène : un bruit « fantôme » qui peut demander une prise en charge
Peu importe que son origine se trouve dans notre oreille interne ou dans notre cerveau, l’acouphène peut se révéler être un véritable problème pour ceux qui en souffrent quotidiennement.
Et pour cause : l’acouphène peut se révéler particulièrement handicapant et mener à un repli sur soi ou à s’isoler socialement. Plus encore : 10 % des personnes souffrant d’acouphène considèrent ces bruits indésirables comme une réelle agression et les qualifient même d’insupportables.
Aujourd’hui, diverses pratiques permettent de soulager, de traiter et parfois même de faire disparaître les acouphènes. Ces traitements peuvent prendre la forme de thérapie comportementale, médicamenteuse ou sonore.
Pour cela, Unisson met à disposition des personnes souffrant d’acouphènes un réel accompagnement pour faire baisser et rendre plus supportables ces bruits parasites, qui, finalement, ne sont que le fruit de notre cerveau. Nous pouvons proposer des appareils auditifs pour vos acouphènes au prix le moins cher.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter en utilisant notre formulaire de contact ou prenez directement rendez-vous sur notre site :
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