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Que considère-t-on comme un son fort ?
L’oreille interne est fragile. Un volume sonore excessif peut faire des dégâts et abîmer les cellules ciliées, voire les détruire. Les risques d’endommager son système auditif sont accrus en cas d’exposition constante ou récurrente, et si le son est monté régulièrement.
Le seuil de danger est estimé à 85 décibels. Pour exemples, un marteau-piqueur ou un smartphone branché à plein volume produisent 100 décibels. Un concert, de la musique de discothèque ou une ambulance envoient 105 décibels.
Les dommages sur l’audition se font rapidement, surtout si l’on a l’habitude d’entendre ces bruits sur la durée, si l’on est musicien dans un groupe, ou si l’on sort le week-end avec ses amis en boîte de nuit.
Symptômes et risques encourus
Les effets que provoque un volume trop élevé sur la santé sont multiples. Pour un travailleur, entendre des bruits extérieurs de plus de 80 décibels 8h par jour serait dangereux. C’est la plus grande source de fatigue auditive, même sous les seuils d’action de la législation.
Les fatigues auditives se traduisent essentiellement par des bourdonnements et des acouphènes, pouvant disparaître avec le temps sans nouvelle exposition. Mais si les niveaux sonores ne baissent pas, la surdité irréversible est possible.
Les personnes exposées peuvent souffrir également d’hyperacousie. Les sons deviennent alors très gênants, voire insupportables et très douloureux. Le port d’un appareil auditif peut-être envisagé dans cette situation.
Enfin, on peut citer le choc acoustique, plus rare, mais non négligeable. Il est souvent lié à des bruits intenses et courts reçus dans un casque, utilisé notamment par les opérateurs de centres d’appels téléphoniques, mais également par les amateurs de musique.
Des traumatismes sonores sérieux peuvent en résulter : hyperacousie ou décalage temporaire du seuil de l’audition. En cas de problème, n’hésitez pas à vous rendre chez un médecin ORL ou à l’hôpital si vous ne pouvez pas avoir un rendez-vous rapide.
Quels sont les réflexes et précautions à prendre pour protéger ses oreilles ?
La Journée Nationale de l’Audition (JNA) du 14 mars 2019 a mis en lumière le danger que représente le bruit, qui nous concerne tous. Il a été cité comme « ennemi numéro 1 de notre santé auditive ». Car un trouble de l’audition peut également entraîner du stress, des troubles cardio-vasculaires, du sommeil, et une baisse des performances cognitives.
Les précautions d’usage existent et ne sont pas contraignantes si l’on en prend l’habitude dès le plus jeune âge : écouter lorsqu’on le peut de la musique sans casque audio ou écouteurs est un premier réflexe essentiel. Tout en pensant à ne pas trop monter le volume sonore.
Dans une discothèque, mieux vaut se placer loin des enceintes. Il faut faire des pauses de 30 minutes toutes les deux heures ou de 10 minutes toutes les 45 minutes dans un endroit plus calme.
Lors de concerts, l’usage d’un casque supra-oral ou de bouchons d’oreilles est conseillé.
Quels sont les différents types de casques et d’écouteurs ?
Écouter de la musique implique parfois l’utilisation de casques ou d’écouteurs. Il en existe différents modèles, avec ou sans fil, qui peuvent proposer différents modes d’écoute.
L’écouteur intra-auriculaire, qu’il soit filaire ou Bluetooth, est le modèle le plus répandu, avec maintien dans l’oreille par embouts en gel pour un meilleur confort. D’autres sont munis de tours d’oreille pour une meilleure tenue.
Les supra-auriculaires quant à eux se présentent avec des coussinets à placer sur les oreilles. Ils sont maintenus grâce à un tour d’oreille. Ils sont idéaux pour ceux qui trouvent les embouts inconfortables. L’option de la micro-oreillette peut être une alternative.
Il existe aussi des serre-tête, disponibles également en version arceau s’adaptant à la taille de la tête. Ce sont des casques confortables, ayant une meilleure tenue que les autres, même s’ils sont un peu plus lourds.
Les tours de cou quant à eux nécessitent un câble passant derrière la tête. Ils sont les plus utilisés pour faire du sport en écoutant de la musique.
Faut-il privilégier le casque ou les écouteurs ?
Le Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France indique dans son avis du 4 avril 1996 que « parmi les appareils diffusant du son, seuls ceux qui sont limités à un niveau sonore de 85dB peuvent être considérés comme ne présentant qu’un risque auditif très faible ».
Or, les baladeurs musicaux peuvent présenter un volume sonore jusqu’à 100 dB. Ils affichent cependant un message à caractère sanitaire, indiquant les risques d’endommagement de l’oreille de son utilisateur.
Les embouts intra-auriculaires sont actuellement pointés comme les plus dangereux pour le système auditif, à cause de la pression acoustique plus proche du tympan qu’avec un casque dit « classique ». De plus, pourvus d’une moins bonne isolation phonique, ils poussent l’utilisateur à monter le son.
Les casques matelassés restituent mieux le son, avec des distorsions moins nombreuses et isolent des bruits extérieurs. Cependant, le meilleur rendement acoustique peut inciter parfois à prolonger l’écoute.
En pratique, on conseille de limiter le temps d’écoute et le volume sonore. Cela signifie d’utiliser seulement 60% des capacités sonores de l’appareil utilisé.
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