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Appareil auditif et cerveau : quelle relation ?

Appareil auditif et cerveau : quelle relation ?

L'appareil auditif ne se limite pas à amplifier les sons, il joue un rôle essentiel dans la stimulation du cerveau. En améliorant la perception auditive, il contribue au maintien des fonctions cognitives. Tout savoir sur le lien entre les appareils auditifs et le cerveau.

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Quel est le rôle du cerveau dans le traitement de l'information auditive ?

Le cerveau joue un rôle central dans notre capacité à entendre et comprendre les sons. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’audition ne se limite pas à la simple réception mécanique des ondes sonores par l’oreille. Le cerveau est l’organe qui donne du sens aux informations auditives qu’il reçoit.

Dans le cortex auditif, situé dans le lobe temporal, des millions de neurones travaillent en synergie pour analyser les caractéristiques du son : fréquence, intensité, timbre, et localisation spatiale. Cette analyse complexe permet non seulement d’identifier les sons, mais aussi de les différencier et de les mémoriser.

Le cerveau effectue également un travail de filtrage remarquable, en se concentrant sur les sons pertinents tout en atténuant les bruits de fond. Cette capacité, appelée « attention sélective auditive », est particulièrement importante dans les environnements bruyants, comme lors d’une conversation dans un restaurant animé.

Comment les stimuli auditifs sont-ils transmis au cerveau ?

Les stimuli auditifs sont transmis au cerveau à travers un processus complexe qui implique plusieurs étapes :

  • Captation du son : Tout commence lorsque les ondes sonores pénètrent dans l’oreille externe (pavillon et conduit auditif) et font vibrer le tympan.
  • Transmission mécanique : Les vibrations du tympan sont ensuite transmises aux trois petits os de l’oreille moyenne, appelés osselets (marteau, enclume, et étrier). Ces osselets amplifient et transmettent les vibrations à la fenêtre ovale, une membrane située à l’entrée de l’oreille interne.
  • Transformation en signaux électriques : Les vibrations passent de la fenêtre ovale à la cochlée, qui est remplie de liquide. À l’intérieur de la cochlée, les vibrations provoquent des mouvements des liquides, ce qui déplace les cellules ciliées. Le mouvement de ces cils produit des signaux électriques.
  • Transmission neuronale : Ces signaux électriques sont captés par les terminaisons nerveuses du nerf auditif. Le nerf auditif conduit ces signaux électriques vers le cerveau, spécifiquement jusqu’au tronc cérébral.
  • Traitement auditif : Une fois dans le tronc cérébral, les signaux sont relayés à diverses parties du cerveau, notamment le thalamus et le cortex auditif primaire situé dans les lobes temporaux. C’est dans ces régions que les signaux sont interprétés comme des sons reconnaissables et où l’on peut déterminer leur origine, leur tonalité, et d’autres caractéristiques.

Ce cheminement permet non seulement de percevoir les sons, mais également de réagir à ceux-ci, d’identifier leur source et de les intégrer à nos expériences sensorielles et à notre mémoire.

Hallucination auditive et cerveau : quel lien ?

Les hallucinations auditives, souvent associées à des conditions psychiatriques comme la schizophrénie, mais également observées dans d’autres troubles neurologiques ou même en l’absence de maladie mentale, impliquent une perception de sons sans stimulus externe réel.

Les hallucinations auditives peuvent résulter d’une hyperactivité dans les régions du cerveau impliquées dans le traitement auditif, notamment le cortex auditif. Cette activité peut amener le cerveau à “interpréter” des impulsions internes comme étant des sons externes.

Aussi, des déséquilibres dans les neurotransmetteurs, tels que la dopamine, sont fréquemment liés aux hallucinations auditives. Une augmentation de la dopamine dans certaines régions du cerveau peut perturber la perception auditive normale et contribuer à ces expériences hallucinatoires.

Bon à savoir : bien que les acouphènes et les hallucinations impliquent une perception de son sans source externe réelle, les deux phénomènes sont bel et bien différents. Les acouphènes se manifestent comme des bourdonnements constants dans les oreilles et sont liés à des problèmes auditifs. Cette distinction est essentielle pour un diagnostic et un traitement appropriés.

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Comment l’appareil auditif maintient une bonne activité cérébrale ?

Les études scientifiques récentes ont démontré que l’utilisation d’appareils auditifs va bien au-delà de la simple amélioration de l’audition. Ces dispositifs jouent un rôle crucial dans le maintien d’une bonne activité cérébrale et permettent de ralentir les pertes cognitives liées à l’âge.

La stimulation auditive régulière fournie par les appareils auditifs contribue à :

  • Maintenir la plasticité cérébrale
  • Préserver les connexions neuronales liées à l’audition
  • Stimuler la mémoire auditive
  • Favoriser les interactions sociales, essentielles pour la santé cognitive
  • Réduire le risque de déclin cognitif précoce

Des recherches ont montré que les personnes malentendantes utilisant régulièrement leurs appareils auditifs maintiennent de meilleures performances cognitives que celles qui ne sont pas appareillées.

Comment le cerveau s’adapte-t-il aux appareils auditifs ?

Lorsqu’une personne commence à utiliser un appareil auditif, son cerveau doit réapprendre à traiter les informations sonores qu’il n’avait plus l’habitude de recevoir. Ce processus d’adaptation cérébrale comprend plusieurs étapes clés :

  • La reconnaissance des fréquences perdues : Les appareils auditifs restaurent les fréquences sonores que la personne n’entendait plus, ce qui oblige le cerveau à réajuster son traitement des sons pour intégrer ces nouvelles informations.
  • La discrimination des sons : Le cerveau doit également apprendre à différencier les sons utiles du bruit de fond, une compétence essentielle dans les environnements bruyants. Cela implique l’amélioration de la capacité à se concentrer sur une source sonore spécifique tout en ignorant les distractions.
  • L’amélioration de la compréhension de la parole : Avec un meilleur accès aux signaux sonores, le cerveau améliore progressivement la compréhension de la parole, ce qui est particulièrement important dans les interactions sociales.
  • La neuroplasticité : L’utilisation continue d’appareils auditifs stimule la neuroplasticité, où le cerveau modifie et adapte ses connexions neuronales en réponse à de nouvelles expériences auditives. Cela aide à renforcer les zones du cerveau liées à l’audition et à la compréhension.
  • La réduction de la charge cognitive : Initialement, écouter avec un appareil auditif peut être cognitivement exigeant. Cependant, à mesure que l’adaptation se produit, écouter devient moins fatigant, libérant des ressources cognitives pour d’autres tâches.

Comment favoriser l’adaptation aux appareils auditifs ?

Lorsque vous commencez à porter des aides auditives, il est normal que certains sons du quotidien, comme le bruit d’une cafetière, la sonnerie du téléphone ou le bourdonnement d’un réfrigérateur, puissent vous surprendre. Votre cerveau aura besoin de temps pour réapprendre à reconnaître et à intégrer ces sons. Portez vos appareils auditifs régulièrement pour faciliter cette réintégration.

Lorsque vous regardez la télévision, il peut être utile d’ajuster le volume de vos aides auditives. Demandez à vos proches de vous aider à définir un niveau sonore qui serait considéré comme normal pour quelqu’un sans perte auditive.

La patience est essentielle dans ce processus d’adaptation. Il prendra du temps pour que votre cerveau s’ajuste à entendre à nouveau clairement et à traiter les sons de manière efficace. En vous armant de patience et en utilisant vos appareils auditifs de façon constante, vous améliorerez progressivement votre expérience auditive et votre qualité de vie.

Réaliser un bilan auditif gratuit avec Unisson

La santé auditive est un élément crucial du bien-être général et du maintien des fonctions cognitives. C’est pourquoi il est important de faire régulièrement contrôler son audition, particulièrement après 50 ans ou en cas de signes de perte auditive.

Unisson propose des bilans auditifs gratuits et complets, réalisés par des audioprothésistes diplômés. Ces professionnels vous accompagnent pour :

  • Évaluer précisément votre capacité auditive
  • Identifier d’éventuels troubles de l’audition
  • Proposer des solutions adaptées à vos besoins
  • Vous conseiller sur la prévention des troubles auditifs

Si l’utilisation d’aides auditives s’avère nécessaire, les audioprothésistes d’Unisson sont particulièrement bien placés pour vous conseiller. Ils sont qualifiés pour déterminer le dispositif le plus adapté à vos besoins spécifiques et veiller à ce que votre adaptation se déroule dans les meilleures conditions possibles. Leur expertise garantit une personnalisation du soin et une approche attentive, vous assurant ainsi une transition en douceur vers une meilleure qualité d’audition.

Prenez rendez-vous avec Unisson et découvrez comment nous pouvons vous aider à entendre le monde plus clairement.

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