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Qu’est-ce qu’un bruit blanc ?
Le bruit blanc est un signal sonore qui contient toutes les fréquences audibles par l’oreille humaine, diffusées à une intensité égale. On peut le comparer à des sons courants comme celui d’un ventilateur en marche, d’un climatiseur, ou d’une radio syntonisée sur une fréquence non utilisée.
Ces sons du quotidien partagent la même caractéristique : ils produisent un bruit constant et uniforme sur l’ensemble du spectre auditif. Cette uniformité crée un fond sonore qui permet au cerveau de faire abstraction des sons plus aigus ou désagréables.
L’intérêt principal du bruit blanc réside dans cette capacité à masquer d’autres sons.
Cette propriété en fait un outil utile pour améliorer le sommeil, augmenter la concentration et, comme nous allons le voir, réduire la perception des acouphènes. Son intensité constante sur toutes les fréquences permet de couvrir efficacement différents types de bruits perturbateurs.
Que sont les acouphènes ?
Les acouphènes sont des bruits perçus dans les oreilles ou dans la tête sans source sonore extérieure. Ils peuvent se présenter sous forme de sifflements, bourdonnements, cliquetis ou encore chuintements.
Les conséquences des acouphènes dépassent largement la simple gêne auditive. Pour une proportion significative des personnes atteintes, ce trouble entraîne un cortège de complications psychologiques et sociales. Le stress chronique, les difficultés relationnelles, les troubles du sommeil, les problèmes de concentration et les états anxio-dépressifs figurent parmi les répercussions fréquemment rapportées par les patients.
Les traitements actuels cherchent à réduire ces impacts négatifs et à améliorer la qualité de vie des patients. Parmi les méthodes les plus utilisées, on trouve la Tinnitus Retraining Therapy (TRT), qui utilise des générateurs de sons comme le bruit blanc. Cette approche aide le cerveau à s’habituer aux acouphènes grâce à sa capacité d’adaptation.
Bon à savoir : Les thérapies psychologiques, notamment les approches cognitives et comportementales, sont aussi efficaces pour gérer le stress et l’anxiété liés aux acouphènes.
Pourquoi le bruit blanc soulage les acouphènes ?
Le recours au bruit blanc dans le traitement des acouphènes s’appuie sur plusieurs mécanismes neurologiques et psychologiques qui contribuent à diminuer l’impact de ce trouble auditif sur la qualité de vie des patients.
L’un des principes fondamentaux exploités par cette approche thérapeutique est l’effet de masquage. La richesse spectrale du bruit blanc, qui intègre l’ensemble des fréquences audibles distribuées uniformément, permet de créer un environnement sonore capable d’englober et de dissimuler les fréquences spécifiques des acouphènes. Ce phénomène s’apparente à l’effet d’une couverture sonore qui, sans nécessairement éliminer les acouphènes, contribue significativement à réduire leur prédominance dans le paysage auditif du patient. L’intensité des acouphènes devient ainsi moins perceptible et, par conséquent, moins perturbante.
Au-delà de cet effet immédiat, le bruit blanc agit également sur les mécanismes neurologiques de l’habituation. Notre cerveau possède la capacité de s’adapter aux stimuli constants en réduisant progressivement l’attention qu’il leur porte. En exposant régulièrement le système auditif à un bruit blanc de fond, on favorise ce processus d’habituation aux acouphènes. Avec le temps, le cerveau apprend à considérer ces signaux sonores parasites comme non pertinents, diminuant ainsi leur impact sur la conscience et la qualité de vie du patient.
Bon à savoir : Pour de nombreux patients, les acouphènes génèrent un cercle vicieux où l’anxiété liée aux symptômes amplifie la perception de ces derniers. Le bruit blanc, par ses propriétés apaisantes et méditatives largement reconnues, aide à briser ce cycle en favorisant la relaxation. En réduisant les niveaux généraux de stress et d’anxiété, il contribue indirectement mais significativement à l’atténuation de la perception des acouphènes.
Bruit blanc et bruit rose : quelles différences ?
On parle souvent de « bruit blanc » pour désigner un son continu, mais il existe en réalité plusieurs « couleurs » de bruit, chacune avec ses spécificités. Ces variations dépendent de la manière dont l’énergie sonore est répartie selon les fréquences.
Parmi elles, le bruit rose est l’un des plus utilisés. À la différence du bruit blanc, dont l’intensité reste constante sur toutes les fréquences, le bruit rose voit sa puissance diminuer progressivement au fur et à mesure que les fréquences augmentent (environ -3 dB par octave). Concrètement, cela donne un son plus doux, plus rond, avec une dominante dans les basses fréquences.
Ce type de bruit est souvent jugé plus agréable à écouter, car il est moins « agressif » pour l’oreille. Il est d’ailleurs couramment utilisé dans le traitement des acouphènes, au même titre que le bruit blanc, avec un objectif similaire : masquer les sons parasites, favoriser la relaxation et aider le cerveau à ne plus se focaliser sur les bourdonnements.
D’autres types de bruit existent : brun (encore plus axé sur les basses), bleu, violet… chacun avec des profils sonores différents, à adapter selon la sensibilité de chacun.
Quelle musique pour calmer les acouphènes ?
Outre les bruits blancs et roses, la musique peut aussi jouer un rôle thérapeutique. Écouter certaines mélodies permet de détourner l’attention du cerveau des sons parasites. C’est ce qu’on appelle la rééducation auditive : en se concentrant sur des sons extérieurs plaisants, on atténue la place que prennent les acouphènes dans notre perception.
Les musiques les plus efficaces sont généralement douces, calmes, sans variations brutales. La musique classique, le jazz léger, mais aussi les sons naturels comme les vagues, la pluie ou le vent dans les arbres sont souvent recommandés. Ces sons enveloppants favorisent la détente et l’apaisement, tout en créant un fond sonore constant.
Acouphènes et perte auditive : comment utiliser les bruits blancs ?
Dans 80 % des cas, les acouphènes sont associés à une perte auditive. Lorsque l’oreille ne capte plus certaines fréquences, le cerveau tente de « combler » ces absences. Il développe alors des signaux fantômes, interprétés comme des sons. C’est ainsi que naissent de nombreux acouphènes.
Pour répondre à cette problématique, les aides auditives intégrant un générateur de bruit blanc sont une excellente option. Ces appareils remplissent une double mission : ils compensent la perte d’audition et diffusent un bruit neutre (blanc, rose ou autre) qui masque les acouphènes.
Ces dispositifs, discrets et personnalisables, sont aujourd’hui de plus en plus accessibles. Ils peuvent être portés au quotidien, dans la vie professionnelle comme dans les moments de repos.
Comment choisir un appareil auditif avec générateur de bruits blancs ?
Chaque personne est unique, et chaque acouphène aussi. C’est pourquoi il est essentiel de choisir un appareil auditif adapté à votre audition et à vos besoins spécifiques.
Chez Unisson, les audioprothésistes réalisent un bilan complet. En fonction du type de perte auditive, de l’intensité des acouphènes et de votre ressenti, ils proposent une solution sur mesure.
Prenez rendez-vous dès maintenant avec un audioprothésiste Unisson. Si vous disposez déjà d’une prescription médicale, vous pourrez tester gratuitement un appareil pendant un mois. Ce temps d’adaptation est précieux : il permet d’ajuster les réglages, d’expérimenter différents types de bruits blancs et de s’approprier l’appareil dans les meilleures conditions.
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