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Qu’est-ce que le nystagmus ?
Le nystagmus est un trouble oculomoteur caractérisé par des mouvements involontaires et répétitifs des yeux. Ces mouvements peuvent être horizontaux, verticaux, rotatoires ou une combinaison de ces directions. On distingue principalement deux types de nystagmus :
- Le nystagmus pendulaire : Les yeux oscillent d’avant en arrière avec une vitesse égale dans les deux directions.
- Le nystagmus à ressort : Les yeux se déplacent lentement dans une direction, puis reviennent rapidement à leur position initiale.
Le nystagmus est classé en deux grandes catégories : nystagmus physiologique (normal) et nystagmus pathologique (lié à des problèmes de santé).
Les causes physiologiques
Le nystagmus peut être déclenché naturellement lors de certaines situations, comme lorsqu’on suit un objet en mouvement rapide (nystagmus optocinétique) ou lors d’un test vestibulaire avec stimulation des canaux semi-circulaires de l’oreille interne.
Les causes pathologiques
- Les troubles de l’oreille interne : Le nystagmus peut être lié à des désordres de l’équilibre et du système vestibulaire, comme la maladie de Ménière ou la névrite vestibulaire.
- Les troubles neurologiques : Des lésions dans le cerveau, en particulier dans le tronc cérébral ou le cervelet, peuvent entraîner un nystagmus. Ces lésions peuvent être causées par des accidents vasculaires cérébraux (AVC), des tumeurs cérébrales, ou des maladies comme la sclérose en plaques.
- L’intoxication ou consommation de drogues : Certains médicaments (comme les anticonvulsivants, les sédatifs) ou substances toxiques (alcool, drogues) peuvent provoquer un nystagmus.
- Les troubles congénitaux : Le nystagmus peut être présent dès la naissance ou apparaître dans l’enfance. Il peut être causé par des anomalies génétiques ou des malformations du système nerveux.
- Les problèmes visuels : Chez les personnes atteintes de problèmes visuels graves, le nystagmus peut être un mécanisme compensatoire ou secondaire.
- Les déficits sensoriels : Certaines affections, comme la neuropathie optique ou l’albinisme oculaire, peuvent également provoquer un nystagmus.
Un diagnostic médical est nécessaire pour identifier la cause exacte, souvent par l’intermédiaire de tests vestibulaires, neurologiques ou oculaires.
Quelles sont les causes du nystagmus ?
Les causes du nystagmus varient selon qu’il s’agit d’une forme congénitale ou acquise.
Le nystagmus congénital
Le nystagmus congénital, également appelé nystagmus infantile, apparaît généralement dans les six premiers mois de la vie. Ses causes peuvent inclure :
- Des anomalies de développement du système visuel
- Certaines maladies oculaires congénitales comme l’albinisme, l’achromatopsie ou l’hypoplasie du nerf optique
- Des facteurs génétiques, avec plusieurs gènes identifiés comme potentiellement impliqués.
Dans de nombreux cas, la cause exacte du nystagmus congénital reste inconnue, on parle alors de nystagmus idiopathique.
Le nystagmus acquis
Le nystagmus acquis se développe plus tard dans la vie et peut être causé par diverses conditions. Parmi les causes les plus fréquentes, on trouve les troubles neurologiques tels que la sclérose en plaques, les tumeurs cérébrales ou les accidents vasculaires cérébraux.
Les troubles vestibulaires, comme la maladie de Menière ou la neuronite vestibulaire, peuvent également être à l’origine de ce type de nystagmus.
Dans certains cas, une toxicité médicamenteuse liée à la prise de certains anticonvulsivants, antihistaminiques ou sédatifs peut provoquer l’apparition de ce trouble.
Bon à savoir : la consommation excessive d’alcool ou de drogues peut également déclencher ou exacerber un nystagmus acquis.
Quels sont les symptômes du nystagmus ?
Les symptômes du nystagmus peuvent varier en fonction de sa cause, de son type et de sa sévérité. Les principaux symptômes incluent :
- Une impression que l’environnement bouge ou oscille
- Une vision floue ou réduite
- Des difficultés à fixer un objet ou à suivre un mouvement
- Des problèmes d’équilibre et de coordination
- Des vertiges ou étourdissements
- Des maux de tête et fatigue oculaire
- L’adoption d’une position anormale de la tête pour trouver un “point nul” où le nystagmus est minimal
- Un strabisme associé dans certains cas
- Une photophobie (sensibilité accrue à la lumière)
- Des difficultés de lecture et d’apprentissage, particulièrement chez les enfants
Les personnes atteintes de nystagmus congénital développent souvent des mécanismes d’adaptation qui peuvent atténuer l’impact de certains de ces symptômes au fil du temps. Cependant, pour le nystagmus acquis, les symptômes peuvent être plus perturbants car le cerveau n’a pas eu le temps de s’adapter à ces mouvements oculaires anormaux.
Nystagmus vestibulaire : quel lien entre l’œil et l’oreille ?
Le nystagmus vestibulaire est une forme particulière de nystagmus trouve son origine non pas dans l’œil lui-même, mais dans le système vestibulaire situé dans l’oreille interne.
Le système vestibulaire, composé de canaux semi-circulaires et d’organes otolithiques, joue un rôle crucial dans notre perception de l’équilibre et du mouvement. Il travaille en étroite collaboration avec nos yeux pour maintenir une vision stable lorsque nous bougeons. Cette coordination est assurée par le réflexe vestibulo-oculaire, un mécanisme neurologique complexe.
Lorsque le système vestibulaire est perturbé, que ce soit par une infection, un traumatisme, ou des troubles comme la maladie de Ménière, il envoie des signaux erronés au cerveau concernant la position et le mouvement de la tête. En réponse, le cerveau déclenche des mouvements oculaires compensatoires, résultant en un nystagmus vestibulaire.
Quels sont les traitements du nystagmus ?
Le traitement du nystagmus dépend de sa cause sous-jacente et de sa sévérité. L’objectif principal est de réduire les mouvements oculaires anormaux, d’améliorer l’acuité visuelle et de soulager les symptômes associés.
Le traitement de la cause sous-jacente
Pour le nystagmus acquis, traiter la condition médicale primaire peut souvent améliorer ou résoudre le nystagmus. Cela peut inclure la prise en charge de troubles neurologiques ou vestibulaires associés.
La correction optique
L’utilisation de lunettes ou de lentilles de contact peut aider à corriger les erreurs de réfraction associées au nystagmus. Dans certains cas, des prismes optiques sont prescrits pour déplacer l’image vers le “point nul” du nystagmus, améliorant ainsi la stabilité visuelle.
Les interventions chirurgicales
Des procédures chirurgicales visant à déplacer les muscles oculaires peuvent être réalisées pour placer les yeux dans une position où le nystagmus est minimal. Dans certains cas sévères, une dénervation des muscles oculaires peut être envisagée.
La gestion du mode de vie
La réduction du stress et de la fatigue, ainsi que l’optimisation de l’éclairage et de l’ergonomie visuelle, peuvent contribuer à minimiser les symptômes du nystagmus.
Un accompagnement psychologique peut également être bénéfique pour aider à gérer l’impact émotionnel et social du nystagmus, particulièrement chez les enfants et les adolescents.
Nystagmus et perte de l’audition : que faire ?
La coexistence du nystagmus et d’une perte auditive peut être le signe d’un trouble plus complexe affectant à la fois les systèmes vestibulaire et auditif. Cette association n’est pas rare, étant donné la proximité anatomique et la connexion fonctionnelle entre ces deux systèmes dans l’oreille interne.
Face à cette situation, la réalisation d’un bilan auditif complet s’avère cruciale. Ce bilan permet non seulement d’évaluer l’étendue de la perte auditive, mais aussi de fournir des indices précieux sur la cause sous-jacente du nystagmus.
Par exemple, une perte auditive neurosensorielle associée à un nystagmus peut suggérer une atteinte du nerf vestibulo-cochléaire, tandis qu’une perte de transmission pourrait indiquer un problème dans l’oreille moyenne.
L’audiogramme, test central du bilan auditif, peut révéler des formes spécifiques associées à certaines pathologies comme la maladie de Menière ou le neurinome de l’acoustique. De plus, des tests plus spécialisés tels que les potentiels évoqués auditifs peuvent aider à localiser précisément le site de la lésion le long de la voie auditive.
Le bilan auditif constitue une étape clé dans cette démarche, offrant des informations précieuses pour un diagnostic précis et une prise en charge adaptée, améliorant ainsi la qualité de vie des patients.
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